Le renseignement dans l’ancienne Égypte et en Mésopotamie
Amis passionnés d’histoire et curieux du monde du renseignement, voyageons ensemble dans le temps, direction les rives du Nil et les plaines mésopotamiennes !
En Égypte ancienne, le renseignement n’était pas pris à la légère. Les pharaons s’appuyaient sur un réseau d’espions et d’informateurs pour protéger leur règne et étendre leur territoire. Le célèbre papyrus d’Anastasi V (1200 av.
J.-C.) illustre l’importance du renseignement militaire à cette époque. Il décrit les activités d’éclaireurs égyptiens surveillant les mouvements des tribus nubiennes 📜.
La Mésopotamie, berceau de nombreuses civilisations dont les Sumeriens et les Akkadiens, n’était pas en reste. Les archives de Mari (env. 1800 av. J.-C.) révèlent l’utilisation d’espions et de messagers dans le cadre de missions
diplomatiques et militaires.
Ces textes éclairent les relations entre les États et la manière dont elles géraient les informations stratégiques 🌍.
L’étude des « lettres d’Amarna » montre également comment les dirigeants mésopotamiens échangeaient des renseignements vitaux
(Source: Letters from Mesopotamia par A. Leo Oppenheim).
Le renseignement, bien que différent dans sa mise en œuvre, était essentiel pour la survie et la prospérité des empires antiques. La sagesse ancienne nous rappelle que connaître son ennemi, et son environnement, est une clé intemporelle
du pouvoir.
Pour en savoir plus, on vous recommande :
« The Secret World: A History of Intelligence » par Christopher Andrew.
« Spies of the Bible » par Rose Mary Sheldon.
